Apparences


Devant les gens qu’elle aime elle ne laisse rien paraître.
Cachant sa détresse pour éviter qu’son entourage s’inquiète, toujours là pour son frère, son père et sa mère.
Elle fait tout pour ses proches, mais ils ne font rien pour elle.
Un gros manque d’attention, d’affection, sous tension.

Dur d’y croire, mais sa joie d’vivre est un mensonge.
Ignorant son mal être les gens s’confient à elle,
Facile de conseiller les autres,
dur d’se conseiller soi-même

A force d’encaisser, son caractère se forge.
Enormément d’faiblesses mais l’allure d’une femme forte.

Allongée dans son lit, les yeux fermés elle cogite,
Personne à ses côtés ses espoirs ont pris la fuite,
Beaucoup d’problèmes personnels, mais tellement d’problèmes de famille,

Personne à qui parler
Pas l’choix elle garde le sourire.
Dur de faire semblant pour garder la foi,
Elle se dit qu’c’est une question d’temps.

Dans son regard tu peux lire,
tu crois qu’elle va bien, qu’elle garde le sourire.

Mais au fond elle a mal, elle a mal,
Elle joue un rôle jour et nuit,
contrôle sa détresse, en gros elle subit
Car au fond elle a mal, elle a mal.

L’amour ne lui sourit pas,
Elle manque de chance et de confiance,
décue à chaque fois,
Elle ne croit plus aux belles paroles
ni aux histoires de love,

Elle a trop donné mais eux ne voulaient qu’son corps,
S’étant faite avoir, aujourd’hui trop méfiante,
Quand un homme liu parle elle fait semblant d’entendre,
Renfermée sur soi-même, peur du regard des gens,
son moment préféré est le soir, seule dans sa chambre.

Même face au miroir elle retient ses larmes,
Se dit qu’il y a pire qu’elle mais aim’rait tant tirer l’alarme,
Devenue insomniaque entre cauch’mards et idées noires,
Perdue dans un brouillard entre vertiges et crises d’angoisse,
Elle n’arrive plus à s’en sortir.

Au bord du gouffre elle veut sauter,
La situation s’empire, qui est-ce qui pourrait la sauver,
Elle veut stopper tout ce soir, pour elle c’est trop
N’est-il pas trop tard, va-t-elle partir trop tôt ?

***

Les plus drôles sont souvent les plus malheureux.
Apparence, apparence...

Elle dira qu’ça va bien pour éviter qu’on la questionne,
A force de vouloir rester seule
sans s’en rendre compte elle s’emprisonne,
Personne la voit, personne l’entend
Pas du genre à crier au s’cours,
Elle se dit qu’hier est loin et que demain est un autre jour.

Voilà le vrai visage de ces filles,
elles ont tout simplement mal

***


publié par   Violette
le vendredi 7 novembre 2014
 
 

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