Depuis 1959, on a oublié que l’humanité, c’est d’abord chacun d’entre nous.
Ce n’est pas les Nations Unies, ce ne sont pas les gouvernements de nos pays. Ceux là ne font ce que nous acceptons. Ils ne représentent que ce que nous sommes.
Nous sommes responsables de leurs égarements à chaque fois que nos luttes pour notre confort, notre sécurité, notre plaisir ou notre avenir font pleurer un enfant.
Donner le meilleur de nous-mêmes à l’enfant, pas seulement le nôtre, mais aussi celui que nous côtoyons ou simplement croisons chaque jour de notre vie, c’est accepter comme une loi immuable, un principe non négociable, qu’il passe avant tous nos égoïsmes.
Pas n’importe quel enfant, pour lequel on prétend vouloir créer un monde meilleur, mais celui qui a un nom, qui est là, face à nous, dont l’avenir commence aujourd’hui parce que c’est aujourd’hui qu’il souffre. A cause de nous.